31 mai 2008
Je pose mes bagages ici.
Ils ne sont pas très épais, et pourtant, ils pèsent si lourds. À bout de bras, je les tiens jusqu'au dernier instant. Jusqu'au dernier instant, je les aurais tenus, leurs poignées solidement ancrées dans mes mains jusqu'alors repliées. Mais il est temps de les laisser. Au bord d'une route, en plein milieu d'un aéroport, les jeter dans une poubelle. Les oublier. Ne jamais tenter de retrouver la trace, si infime, qu'ils auront laissé sur cette maudite planète.
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